Les tubercules présentant des infections de surface telles que la gale noire, la gale argentée, la gale poudreuse ou la gale commune sont moins attrayants et risquent également d’avoir une durée de conservation réduite.
Une nutrition équilibrée adéquate des cultures réduit l’incidence des problèmes de peau et améliore l'aspect de la peau. Le calcium renforce la peau des tubercules et offre une meilleure résistance à de nombreuses maladies. Le bore, le magnésium et le manganèse peuvent réduire les degrés de gale commune. Le zinc peut réduire au minimum la gale poudreuse. Le soufre peut réduire à la fois la gale poudreuse et la gale commune.
Le calcium renforce la peau des tubercules en offrant une meilleure résistance à de nombreuses maladies, dont la gale noire, la gale argentée, la gale poudreuse et la gale commune. Ces essais indépendants menés au Royaume-Uni montrent la réduction des imperfections de la peau dues à différentes conditions, après un traitement au nitrate de calcium.
Le soufre contribue à réduire le degré de gale commune et de gale poudreuse. Cet effet peut être dû à une réduction du pH du sol où du soufre élémentaire est utilisé. Les meilleurs résultats sont obtenus en appliquant le soufre au niveau du sol sous une forme facilement assimilable au moment de la plantation, mais un programme de soufre foliaire peut également réduire les infections.
Le bore aide à stabiliser le calcium dans les parois cellulaires et affecte également l’absorption du calcium. Il est donc important d’en fournir pour assurer une nutrition équilibrée et maximiser les avantages du calcium appliqué. Cet essai montre comment le bore influe sur la teneur en calcium des tubercules et donc sur l’incidence d’une série de problèmes de peau.
Le zinc est couramment utilisé pour supprimer la gale poudreuse lorsque l’inoculum est à faible niveau. Toutefois, seules les applications au niveau du sol sont susceptibles de fournir suffisamment de zinc pour avoir un effet sur la gale poudreuse et le zinc ne doit être utilisé que dans le cadre d’une stratégie de lutte intégrée, soutenue par d’autres mesures agronomiques visant à limiter l’infection du sol, ainsi que par un choix de variétés plus résistantes.